Lundi 16 février 20h
Vers 7h30, ce matin, nous sommes tous prêts pour cette première journée. Assouma me remet un gilet avec le logo de Planète Urgence et explique aux autres qu’il leur en donnera plus tard (comme ils sont sur place, ce sera plus facile). Lorsque Abalo arrive, et voit que je suis la seule à avoir un gilet, il est très mécontent et le fait savoir ! Il demande que ça ne se reproduise plus et que les gilets manquants soient prêts à midi.
A 8h, nous sommes partis pour Natitingou avec Abalo, Françoise et un chauffeur dont je ne connais pas le nom. La route est très belle, vallonnée. Nous traversons plusieurs villages ou petites villes.
L’entrée dans Natitingou se fait par la grande (et unique ?) avenue goudronnée de la ville. L’hôtel se situe sur cette avenue, nous y déposons ma valise. Nous repartons pour la salle du CAN où va avoir lieu la formation. La piste pour y arriver est très mauvaise, elle est pentue et pleine de trous.
Beaucoup de monde nous attend : les membres du bureau du Collectif des Artisans de Natitingou et une partie des stagiaires. La salle est grande et bien aérée. Les participants ont fait deux groupes. Certains changent de groupe, mais cela reste sans conséquence sur la répartition : j’aurais 8 stagiaires le matin et 7 l’après midi. Sachant que 8 ordinateurs sont disponibles, c’est idéal !
Les participants du groupe du matin sont tous arrivés pratiquement à l’heure. Ce groupe est composé de :
Estelle, Coiffeuse
Rodrigue Électronicien
Christophe, Plombier
Hyppolite, Vulcanisateur
Chabi, Vulcanisateur
Loukman, Photographe
Marcellin, Maçon
Romaine, Couturière
A 13h Marguerite, la présidente du CAN, m’a ramenée à l’hôtel sur sa moto. J’ai déjeuné et Abalo est passé me voir à 14h. Je suis retournée à la salle avec Marguerite à 14h45. Marguerite est très ponctuelle.
L’après midi j’ai six stagiaires, dont un qui n’était pas prévu et donc deux absents. Ils sont :
Amidou, Couturier
Roger, Ferrailleur
Martine, Couturière
Emmanuel, Couturier
Christine, Tisserande
Julie, Coiffeuse
L’ordinateur de Julie tombe en panne en milieu d’après midi. Les symptômes sont évidents : coup de chaleur. Je l’installe sur mon portable pour travailler, nous avons donc toujours huit ordinateurs à disposition.
Le soir à 18h30, c’est Amidou qui me raccompagne à l’hôtel sur sa moto.